1er Mai : nombreuses interpellations et premiers heurts à Paris


1er Mai : nombreuses interpellations et premiers heurts à Paris

Cette année, la fête du travail s'inscrit dans un contexte sécuritaire difficile. En plus de la simple gestion sécuritaire des traditionnels défilés, l'exécutif devra sans doute prévenir les agissements des Black blocs.

 14h43 CET

Simultanément à d'autres rassemblements en cours dans la capitale, un défilé en faveur du Frexit est en cours entre la place de la Nation et celle de la République. L'Union populaire républicaine (UPR), le parti de François Asselineau, est à l'origine de cette marche.

 14h41 CET

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a été contraint de quitter la manifestation parisienne à cause des black blocs, selon un journaliste AFP.

14h36 CET

De  nombreux manifestants continuent d'arborer un masque à l'effigie d'Alexandre Benalla, avec le mot dièse #BenallaBloc.

14h34 CET

A Toulouse, les forces de l'ordre ont verrouillé tous les accès au centre-ville.

14h31 CET

Présent parmi les manifestants qui défilent dans la capitale, le Gilet jaune Maxime Nicolle a été filmé lors d'un face à face tendu avec un CRS, ce dernier repoussant le Gilet jaune qui s'approche de lui.

14h13 CET

Comme le rapporte France Bleu qui cite la préfecture de police, 9 016 contrôles préventifs et 165 interpellations auraient été effectués à 13h15 à Paris.

14h09 CET

A Montpellier, un journaliste de 20 Minutes a constaté que les Gilets jaunes avait «éclipsé» les syndicalistes et pris la tête du cortège, après des «frictions».

 14h06 CET

En déplacement à Montigny-Lès-Metz où elle a déposé une gerbe au pied de la statue de Jeanne d'Arc, Marine Le Pen s'est exprimée sur les violences en cours dans certaines manifestations du 1er Mai.

Considérant qu'il mettait «tout en œuvre pour que les casseurs d'extrême gauche continuent leurs détériorations», la présidente du RN a déclaré : «Le gouvernement refuse d'apporter des réponses politiques qui soient audibles.»

13h50 CET

En immersion dans le cortège parisien où ont débuté des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, notre reporter a capturé les images impressionnantes d'une charge policière en réponse à des projectiles reçus.

13h40 CET

A Paris, un fourgon des forces de l'ordre a été attaqué par plusieurs individus, le pare-brise a notamment été la cible de pierres imposantes lancées par des manifestants cagoulés.

13h33 CET

Comme il l'avait annoncé dans ses moyens déployés pour le 1er mai, le ministère de l'Intérieur utilise aujourd'hui des drones «pour des opérations de surveillance, de reconnaissance et d'appui tactique».

13h27 CET

Après les premiers heurts qui ont déclenché une charge des forces de l'ordre à Paris, un cordon de policiers subit une pluie de projectiles au niveau de la Rotonde.

13h26 CET

Parmi les objets confectionnés par des manifestants du cortège parisien, les forces de l'ordre ont procédé à la confiscation d'une tête de dragon.

13h23 CET

Notre reporter web Lucas Léger se trouve à proximité de Montparnasse, où des heurts entre Black blocs et forces de l'ordre ont éclaté avant même le départ de la manifestation.

13h21 CET

Notre reporter web est en direct sur Facebook, depuis la manifestation de Toulouse.

13h20 CET

A Lyon, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, en réplique, selon Le Progrès, à des antifas qui ont lancé des projectiles sur les gendarmes.

13h11 CET

Comme en témoignent plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, le premiers heurts ont éclaté à Paris, notamment aux abords de la Rotonde, boulevard du Montparnasse.

Les forces de l'ordre ont riposté par des tirs de lacrymogène et une charge. Comme le précise Le Figaro, «les policiers bloquent les manifestants jusqu'à 14h30, heure du début de la manifestation déclarée. L'ambiance est tendue.»

13h01 CET

Lors de son traditionnel dépôt de gerbe au pied de la statue équestre de Jeanne d'Arc à Paris, Jean-Marie Le Pen a affirmé qu’«il a[vait] organisé le défilé parisien du FN - abandonné par Marine Le Pen - afin de  ne pas laisser le pavé parisien aux organisations de gauche» selon le journaliste Laurent de Boissieu, présent sur place.

En outre, selon le même journaliste, Jean-Marie Le Pen a déclaré que l’incendie de Notre-Dame de Paris était «probablement criminel» évoquant les «services [secrets]».


12h59 CET

Comme le rapporte la journaliste Salomé Legrand, la préfecture de police a annoncé en fin de matinée les chiffres de «3 700 contrôles préventifs et 88 interpellations».

12h51 CET

Notre reporter Lucas Léger était dans le cortège de la manifestation parisienne à Montparnasse, avant son départ prévu en début d'après-midi vers la place d'Italie.

12h43 CET

A Toulouse, on note une présence très visible de l'ultra gauche et des antifas, avec une banderole «Acab» («All cops are bastards», «Tous les flics sont des salauds»).

12h24 CET

Répondant à l'idée que certains avaient suggérée, des manifestants ont décidé pour ce 1er mai de défiler avec un masque représentant Alexandre Benalla.

Faisant référence au premier anniversaire de l'affaire qui a éclaboussé l'ancien chargé de la sécurité du président, le manifestant Voltuan chante : «Joyeux anniversaire Benalla».

12h22 CET

A Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), des Gilets jaunes ont organisé une opération escargot au moyen de 100 à 150 voitures.  

 12h13 CET

A Grenoble, le Dauphiné compte de 10 000 à 15 000 manifestants. Les Gilets jaunes ouvrent le cortège, suivis par les organisations syndicales, note encore le quotidien.

12h12 CET

En immersion au sein du rassemblement de Montparnasse, notre reporter décrit un climat particulièrement hostile envers certains médias. «Chaque apparition, même furtive, d'un des journalistes présents au balcon de l'hôtel Édouard VI à #Montparnasse suscite hués et insultes de la part des manifestants : "BFM, enc**és !"», décrit-il.

     11h40 CET

    Place des Pyramides dans le 1er arrondissement de Paris, des partisans de Jean-Marie Le Pen sont rassemblés en attendant son traditionnel dépôt de gerbe au pied de la statue équestre de Jeanne d'Arc.

    11h36 CET

    A Toulouse, notre reporter web note une mobilisation très importante.

    11h30 CET

    Comme annoncés à l'approche du 1er mai, des contrôles préventifs sont effectués en divers endroits de la capitale, aux abords des rassemblements prévus.

    «À la gare Saint Lazare à Paris, les forces de sécurité de la police effectuent des contrôles préventifs pour intercepter les individus détenant des matériels qui ne sont pas compatibles avec une volonté de manifester pacifiquement», a tweeté le ministère de l'Intérieur dans la matinée.

    11h08 CET

    Pour accéder au rassemblement parisien de Montparnasse, des fouilles corporelles très rigoureuses sont pratiquées par les forces de l'ordre, comme le rapporte notre reporter Lucas Léger, sur place.

    Notre reporter témoigne d'un rassemblement hétéroclite, relatant la présence de «militants de gauche, d'écolos, de pro-Kurdes, de syndicalistes et bien sûr de Gilets jaunes».

    11h06 CET

    En parallèle au rassemblement de citoyens qui prend peu à peu de l'ampleur à Montparnasse, les structures syndicales CFDT, UNSA, CFTC et FAGE appellent à un rassemblement devant le théâtre de l'Europe, à Odéon.

    Une petite vingtaine de personnes étaient sur place à 10h... En attendant un discours pour «une Europe sociale et environnementale», l'ambiance est plutôt calme. Quelques dizaines de personnes se joignent au rassemblement.

    10h56 CET

    A Caen, la préfecture du Calvados a interdit les manifestations dans le centre-ville, à l'exception du rassemblement déclaré par l'intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires. Citée par France Bleu, la préfecture a justifié sa décision en raison d'«appels à rassemblements lancés sur les réseaux sociaux par des groupes liés au mouvement des "gilets jaunes"».

    10h47 CET

    A Toulouse, les manifestants, nombreux à porter le gilet jaune, ont acclamé les «médics», ces volontaires qui portent les premiers secours aux blessés durant les samedis de mobilisation.

    10h45 CET

    A Rouen, le cortège s'est mis en branle.

    10h45 CET

    Dans le centre de Paris, comme en témoignent les images postées par le journaliste Aurélien Viers, les accès permettant de rejoindre la rue de Rivoli et la place de la Concorde sont bloqués par les forces de l’ordre.

    10h38 CET

    Comme le rapporte la journaliste Salomé Legrand, qui cite une source policière, trois individus de nationalité espagnole auraient été placés en garde à vue dans la nuit, «pour détention et transport de substances ou produits incendiaires ou explosifs et transport d'armes». La journaliste a publié des images de l'arsenal saisi.

    «Ils détenaient des produits incendiaires et des armes par destination : plusieurs marteaux, tournevis et couteaux, un lance-pierre, trois bonbonnes de gaz, deux bidons d'essence, etc.», a précisé BFMTV.

Les traditionnelles manifestations du 1er Mai s’inscrivent cette année dans un contexte sécuritaire sensible. Particulièrement actifs lors des dernières mobilisations des Gilets jaunes, de nombreux Black blocs sont attendus à Paris mais également en province. Selon les services de renseignements, 1 500 à 2 000 de ses membres pourraient perturber les défilés des syndicats rien que dans la capitale.
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«Une des difficultés c'est qu'on a un nombre plus important de personnes [avec le défilé syndical]», donc il est plus facile pour ces ultras de se noyer dans la masse, de sortir et de se remettre dans la masse»,  a expliqué le 30 avril Christophe Castaner lors d'un point presse au ministère de l'Intérieur.

Face à cette menace, l’exécutif, Emmanuel Macron en tête, entend afficher sa fermeté : plus de 7 400 policiers et gendarmes seront mobilisés rien qu’à Paris. Les manifestations ont été interdites par la préfecture au niveau de l’avenu des Champs-Elysées, aux abord de l’Assemblée nationale ou encore les places de la Concorde et l’Etoile.

Comme le rappel l’arrêté pris par la préfecture de Paris, «les propriétaires ou exploitants des commerces, débits de boissons et restaurants installés place du 18 Juin 1940, boulevard du Montparnasse, boulevard de Port Royal, boulevard Saint-Marcel, boulevard de l'Hôpital et place d'Italie» ont été sommés de baisser le rideau en vue de la manifestation intersyndicale.
Aux côtés des syndicats, Gilets jaunes et militants contre le réchauffement climatique donneront de la voix

Au sein des cortèges, les syndicats croiseront de nombreux Gilets jaunes. Déçus, pour la plupart, par les annonces d’Emmanuel Macron censées répondre à leurs revendications, ils entendent bien prouver la pérennité du mouvement après 24 semaines de mobilisation. Sur Facebook, les appels à battre le pavé à Paris et en province à l’occasion de la fête du travail se sont multipliés sur Facebook au cours de ces derniers jours.

Enfin, la thématique du réchauffement climatique sera présente dans les défilés du 1er Mai.A Paris, un cortège s’élancera du Panthéon à 11h pour arriver aux abords de de la gare Montparnasse, où un «pique-nique climatique social et démocratique», sera organisé avant le départ du cortège unitaire.

«Ils détenaient des produits incendiaires et des armes par destination : plusieurs marteaux, tournevis et couteaux, un lance-pierre, trois bonbonnes de gaz, deux bidons d'essence, etc.», a précisé BFMTV.

10h31 CET

Le ministère de l’Intérieur estime, a priori, à 115 000 le nombre de manifestants dans toute la France, dont 25 000 à 35 000 à Paris. Dans la capitale, hérissée de barrage policiers et de murs anti-émeute, plus de 7 400 policiers doivent être mobilisés.

Le ministère de l’intérieur a brandi la menace de «1 000 à 2 000 activistes radicaux» et de casseurs venus de l'étranger.

10h20 CET

A Bordeaux, la préfecture de Gironde a refusé que le défilé du 1er Mai passe dans le centre historique, notamment dans le très huppé «triangle d'or» local, entre le cours de l’Intendance, la place de la Comédie et la rue Esprit des lois.

Les autorités ont fait valoir, d'après Sud-Ouest, des risques de trouble à l'ordre public, ainsi que la très probable présence de casseurs et d'individus prêts à en découdre.

10h13 CET

A Paris, plusieurs centaines de manifestants sont déjà arrivés à Montparnasse, point de départ d'un cortège qui se dirigera vers la place d'Italie, à l'appel de syndicats et de Gilets jaunes.

La foule se densifie peu à peu, comme en témoignent certaines diffusions en direct par des internautes sur Facebook.

10h02 CET

Pour célébrer la fête du travail, des manifestations sont également prévues en dehors de la capitale.

Un journaliste web RT France se trouve à Toulouse où les premiers manifestants se préparent au départ du défilé.

De bon matin, une distribution pour le moins insolite s'y déroule sur la place Esquirol, celle de passeports diplomatiques au nom de Benalla, «par le ministère des Affaires étranges».

A Saint-Etienne, Gilets jaunes et syndicats se mettent également en place.

09h46 CET

Prises dans la nuit comme au petit matin, plusieurs photos montrent des dispositifs de protection installés à plusieurs endroits de la capitale, en amont de la manifestation du 1er mai.

«Ici le commissariat de police du 13ème arrondissement qui se trouve en fin de parcours», a par exemple tweeté l'agence d'images Line Press.

«Paris, le 1er mai 2019» commente une journaliste pour accompagner des photos montrant des véhicules blindés aux abords de l'Arc de Triomphe, ou encore des façades de commerces recouvertes de protection.

A 9h40, cet internaute allemand a publié les images d'une présence policière dans le quartier de Montparnasse où sont déjà arrivés des manifestants.


Les traditionnelles manifestations du 1er Mai s’inscrivent cette année dans un contexte sécuritaire sensible. Particulièrement actifs lors des dernières mobilisations des Gilets jaunes, de nombreux Black blocs sont attendus à Paris mais également en province. Selon les services de renseignements, 1 500 à 2 000 de ses membres pourraient perturber les défilés des syndicats rien que dans la capitale.

«Une des difficultés c'est qu'on a un nombre plus important de personnes [avec le défilé syndical]», donc il est plus facile pour ces ultras de se noyer dans la masse, de sortir et de se remettre dans la masse»,  a expliqué le 30 avril Christophe Castaner lors d'un point presse au ministère de l'Intérieur.

Face à cette menace, l’exécutif, Emmanuel Macron en tête, entend afficher sa fermeté : plus de 7 400 policiers et gendarmes seront mobilisés rien qu’à Paris. Les manifestations ont été interdites par la préfecture au niveau de l’avenu des Champs-Elysées, aux abord de l’Assemblée nationale ou encore les places de la Concorde et l’Etoile.

Comme le rappel l’arrêté pris par la préfecture de Paris, «les propriétaires ou exploitants des commerces, débits de boissons et restaurants installés place du 18 Juin 1940, boulevard du Montparnasse, boulevard de Port Royal, boulevard Saint-Marcel, boulevard de l'Hôpital et place d'Italie» ont été sommés de baisser le rideau en vue de la manifestation intersyndicale.
Aux côtés des syndicats, Gilets jaunes et militants contre le réchauffement climatique donneront de la voix

Au sein des cortèges, les syndicats croiseront de nombreux Gilets jaunes. Déçus, pour la plupart, par les annonces d’Emmanuel Macron censées répondre à leurs revendications, ils entendent bien prouver la pérennité du mouvement après 24 semaines de mobilisation. Sur Facebook, les appels à battre le pavé à Paris et en province à l’occasion de la fête du travail se sont multipliés sur Facebook au cours de ces derniers jours.

Enfin, la thématique du réchauffement climatique sera présente dans les défilés du 1er Mai.A Paris, un cortège s’élancera du Panthéon à 11h pour arriver aux abords de de la gare Montparnasse, où un «pique-nique climatique social et démocratique», sera organisé avant le départ du cortège unitaire.


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